10 mai 2009
Klaus
Klaus n'aura mis que quelques heures pour marquer les Landes de son empreinte violente. Quelques heures pour mettre à terre des pins vieux de 20 ans. Quelques heures pour changer la face d'un paysage si fragile. Face à la force des vents, un sol de sable ne peut guère résister longtemps.
Telle une guillotine, Klaus a décapité les pins, cassés net en plein tronc. Des arbres sans cimes, sans feuilles, des cadavres debouts, figés pour longtemps.
Bloqué à Toulouse ce n'est que plus tard que j'ai pu constater l'ampleur des dégâts. Évidemment ça aurait pu être pire.
Un arbre au sol ça fout le cafard non ?
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